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La FNCBV confortée dans ses projets de filière

Les coopératives du secteur bétail et viande auront davantage de crédits pour leurs projets de filière. Vendredi, lors de leur Congrès à Nancy, Dominique Bussereau a promis un doublement de l’enveloppe pour 2006. Cette année, seul le tiers des dossiers a pu être financé à partir d’un budget de 1.5 million d’euros réduit à 1,2 million pour cause de gel des dépenses. « L’un des objectifs forts de nos projets filière bovins et ovins est de sécuriser les débouchés des éleveurs en même temps que l’approvisionnement de leurs entreprises d’aval», a rappelé dans son discours le président de la FNCBV, Jean-Michel Fritsch. En revanche, aucune mesure n’a été annoncée concernant le maintien de l’engraissement des bovins. M.Bussereau lie ce dossier à la réponse de Bruxelles sur la mise en place d’outils de gestion de crise. Il espère le faire aboutir sous la présidence autrichienne de l’UE qui succèdera à celle des britanniques.

Par ailleurs le ministre considère que l’aide à l’engraissement peut passer par des projets de filière. La FNCBV et la FNB ont élaboré un plan de maintien de cette activité. Leur crainte est de voir disparaître 200 000 places de jeunes bovins dans les 5 ans qui suivront le découplage des aides européennes. L’idée est de soutenir la création de 100 000 places sur cette période, en garantissant le revenu des investisseurs.

Le plan repose sur la mise en place d’une caisse de sécurisation financée à 20% par les éleveurs, 20% par les entreprises, 60% par des subventions nationales et européennes. 5 millions d’euros par an seraient nécessaires. Cette somme permettrait d’assurer les revenus à l’exploitant pendant les 7 premières années de son investissement. Si le prix de sortie de l’animal engraissé est inférieur aux coûts de production, la caisse entre en jeu. Un seuil de déclenchement à 95% du prix de revient est prévu. Le remboursement intervient quant à lui pour 110 à 115% Reste à définir le prix de revient. Les fédérations doivent se mettre d’accord sur la définition d’un indicateur du prix du maigre. Par ailleurs, les aides seraient réservées aux ateliers de taille suffisante. Pour les jeunes bovins, la barre est fixée à 100 places minimum et 50 places créées. Pour les femelles, elle est moitié moins élevée.

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