Aller au contenu principal

La firme service Inzo° continue de progresser

Le partenaire des coopératives d’élevage du groupe InVivo convainc toujours plus en promettant des résultats.

Les syndicats de fabricants d’aliments composés, Snia et Syncopac, préparent un bilan des tonnages 2004 plus consistant que prévu (LM du 1/2). Le fléchissement du volume serait de l’ordre de 1,2 %. Il se réduit dans la catégorie bovine, puisque l’impact de la sécheresse s’est estompé par rapport à 2003. Mais le secteur avicole rebondit, ce qui était moins prévisible. C’est le cas en poules pondeuses et en dindes.

Que la conjoncture soit difficile ou non, la firme service Inzo°, du géant InVivo, propose aux coops des solutions s’adaptant à tout éleveur, dans toutes régions et circonstances. Elle l’a rappelé mardi dernier à l’assemblée générale du groupe. Inzo°, basée à Château-Thierry dans l’Aisne, revendique au niveau national plus de 5 millions de tonnes d’aliments composés « sous sa technologie », soit le quart du marché, et plus de 40 % de part de marché dans la nutrition porcine. Son activité est dominante dans la filière porcine (46 % en volume), mais considérable en aviculture (29 %) et chez les ruminants (22 %).

Au cours de l’exercice 2003-2004, la firme service a vu celle-ci augmenter de 5,6 % en « tonnage reconstitué » (c’est-à-dire en aliments finis, Inzo° ne fournissant que le « prémix » qui sert à fabriquer l’aliment). Ses filiales impliquées dans la fabrication d’aliments minéraux, en blocs à lécher et d’aliments liquides ont toutes connu un fort développement lié aux besoins qui ont surgi avec la sécheresse de l’été 2003. Elle a connu une nouvelle progression en porc (de 8 %) sur un marché en régression de 2 % et une croissance de 4 % en aviculture. Le principe d’Inzo° est d’être « toujours présents dans toutes les régions sur toutes les espèces ». Son exemple favori est celui de l’œuf consommation, dont la production s’est finalement répartie équitablement dans l’Hexagone ces dix dernières années. Inzo° a progressé de 9 % en 2003-2004 sur ce segment.

Des programmes adaptés pour chaque secteur

Son secret : accompagner les coopératives et leurs éleveurs en garantissant à ces derniers un résultat économique. En production laitière par exemple, le programme économique Dyna mesure le gain en euros de l’accroissement de la productivité, de la baisse du taux de renouvellement du troupeau et de l’abaissement de l’âge du premier vêlage. En viande bovine, prescrit une aide à la mesure de l’efficacité des rations, à l’analyse des disponibilités fourragères, et un logiciel de pilotage des résultats économiques. Elle préconise le « co-développement en aviculture, consistant à regrouper les expertises » entre firme et coopératives.

Les plus lus

transport terrestre animaux
Transport des porcs : une nouvelle loi qui pourrait coûter 107 millions d’euros à la filière

Une possible évolution de la législation du transport ne garantira pas forcément le bien-être des porcs. C’est ce que relève l…

Charcuterie
« Si on veut du porc français, il faut créer des élevages en France »

Les charcutiers sont frappés de plein fouet par la baisse de production porcine en France. Elle entraîne une hausse des…

« La France importe déjà du Mercosur pour 1,92 milliard d’euros de produits agricoles et agroalimentaires »

Ingénieur de recherche en économie de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (…

Nouveau record des prix du beurre : « Ça ne reflète pas le marché »

La cotation Atla du beurre cube a franchi un nouveau sommet historique sur la semaine 48, alors que la tendance de marché est…

conteneurs au port du havre
Mercosur : Produits laitiers, vins et spiritueux, ces filières ont-elles un intérêt à l’accord ?

Alors que la colère agricole retentit de nouveau, rallumée par l’approche de la conclusion d’un traité avec le Mercosur, la…

représenant de l'UE et du mercosur
L’UE et le Mercosur signent l’accord, à quoi s’attendre pour l’agriculture ?

Après 25 ans de pourparlers, l’Union européenne et le Mercosur ont conclu un accord commercial, mais des voix s’élèvent déjà…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio