La filière sucrière se prépare à l’après quotas
La fin des quotas de betteraves sucrières est programmée pour 2017, ce qui ne laisse plus que trois campagnes aux betteraviers pour se rapprocher de la compétitivité des planteurs de canne brésiliens. Mardi dernier, en assemblée générale de la CGB (confédération générale des planteurs de betterave), les planteurs ont voulu croire en l’accélération des progrès génétiques; se considérant à la pointe du progrès en Europe avec le leader de la semence de betterave, Florimond Desprez. Le programme scientifique français Aker, engagé l’an dernier, promet une augmentation annuelle des rendements de 2 % à 4 %. Des améliorations de productivité sont aussi attendues à l’usine. Les droits de douanes européens demeureront après 2017, ainsi que les dispositifs interprofessionnels et contractuels, ce qui rassure les betteraviers. Sans limite à l’export, la production communautaire de sucre pourrait augmenter et le prix devenir plus volatile, a confirmé la CGB. Le prix moyen de vente du sucre blanc communautaire était de 688 euros/tonne en septembre d’après les statistiques communautaires, après s’être rapproché de 740 euros en février, dit le bulletin mensuel de conjoncture édité mardi par FranceAgriMer. Suite à une récolte 2013 moyenne, le stock prévisionnel de fin de campagne (septembre 2014) est moindre qu’en septembre 2013 : 241 000 t contre 437 000 t.