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La filière porc cul noir ne connaît pas la crise


> Des effectifs très réduits : 300 porcs cul noir sont prévus en 2015 et 800 en 2017.
En pleine crise porcine, les éleveurs de porc cul noir voient la vie en rose. Très petite, la filière est bien organisée et rémunératrice. Explications.

La race identitaire du Limousin se négocie cette année à 3,40 euros le kilogramme. Ce miracle repose sur une stratégie de niche et d'excellence. Le cahier des charges impose une durée d'élevage en plein air supérieure à 14 mois, formant le persillé caractéristique du cul noir. En avril 2014, une coopérative a été créée pour dynamiser la production. Sa marque L'Écusson noir fédère neuf éleveurs et réunit 70 % des effectifs reproducteurs de la race. « Cet atelier tire la production vers le haut en termes de débouchés et de techniques. L'élevage des porcs cul noir fut longtemps un loisir, et il a aujourd'hui une réelle valeur économique », souligne Mickaël Delanotte, responsable de l'atelier. Si la production reste intimiste (environ 300 porcs prévus en 2015 et 800 en 2017), les effectifs ont facilement grimpé de 60 % en quelques années grâce à l'installation de jeunes agriculteurs et l'agrandissement des cheptels. Les volumes sont achetés principalement par des boucheries traditionnelles et des restaurateurs limousins, ainsi que des GMS régio-nales. La Coopérative du cul noir fixe son prix de vente selon les coûts de production. « En octobre, nous aurons les résultats d'une étude précise sur les coûts d'élevage. Mais le prix de vente n'est jamais un facteur déterminant dans les négociations avec nos acheteurs, nous évoquons surtout la disponibilité des porcs », explique Mickaël Delanotte. La coopérative vise le marché du Grand Sud-Ouest en s'appuyant sur la promotion collective des viandes du Limousin.

Rédaction Réussir

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