La distribution automatique française atteint la maturité
Le salon spécialisé D.A. Vending Expo s’est tenu au Parc des expositions de la Porte de versailles en même temps que le Sial. Grand rendez-vous de la distribution automatique sous toutes ses formes (dont le parc est estimé à plus de 720 000 automates en France), ce salon a regroupé des entreprises venues présenter les derniers développements technologiques des distributeurs ou des produits jetables (emballages, verres plastiques…). Mais aussi quelques «majors» de l’alimentaire : Marie Restauration, Brossard, Nestlé Foodservices, Masterfoods.
Selon le cabinet MGM Consultants, le marché de la distribution automatique s’est établi pour les sandwiches l’an passé à 196 millions d’unités. Ce produit continue de progresser dans l’offre des gestionnaires, alors que le domaine du snack enregistre un ralentissement : 710 millions d’unités quand même ! Le snacking est devenue une référence moins dominante en distribution automatique. Le développement d’une offre « différenciée», à base de sandwichs, de potages et consorts a fini par s’imposer dans cet univers.
Un sandwich plus élaboré et des F&L frais
Ainsi, on aura noté le « Sandwich Pocket » de Daunat : un sac flowpack imprimé avec un sandwich présenté à plat, donc moins encombrant, et qui offrirait 40 % de stockage en plus, réduisant les risques de rupture. Sodebo mettait en avant deux nouveautés : les « Vita’o », aux pains aux six céréales, ainsi que les cakes salés, deux tranches dans un conditionnement adapté.
Depuis l’interdiction des distributeurs automatiques dans les écoles en 2005, les gestionnaires de parc s’interrogent sur la façon de revenir sur ce créneau. Les dernières dispositions du PNNS2, mettant en avant une consommation de fruits et légumes frais, pourraient les aider.
Illustration de ce phénomène : la présence du groupement Hexagro côté exposant. Mais aussi une conférence sur le thème des fruits et légumes par le CTIFL, évoquant l’expérience en collège menée en 2004. Quelle que soit l’évolution réglementaire, les fruits resteront complémentaires de l’offre. Comme le faisait remarquer un gestionnaire : « nous sommes en premier lieu des vendeurs de café ».