La dégradation de la production d’aliments porcs s’accentue
Selon Coop de France/Snia, la production française d’aliments composés a régressé en juillet, de 2,9 %, malgré le redressement des fabrications d’aliments pour bovins de +6,3 %, conséquence de la sortie de la crise laitière et de la sécheresse. En revanche, l’évolution de la production d’aliments pour porcs a été franchement négative avec -6,8 %. Les aliments volaille ont aussi accusé un recul, - 3,4 %, cependant moins préoccupant. Depuis le début de l’année et jusqu’en juillet, la reprise de l’aliment pour bovins accuse encore un retard de 1,9 % par rapport à l’an dernier, l’aliment porcs est en retrait de 3,4 % et l’aliment volaille se révèle très légèrement positif, +0,7 %. Le problème est donc essentiellement porcin, la baisse des fabrications d’aliments reflétant l’état de crise de cet élevage qui va se trouver confronté à une hausse inéluctable du prix de l’aliment. Les perspectives de production d’aliments restent positives pour les bovins et relativement optimistes pour la volaille, notamment pour les spécialités pondeuses et poulet de chair.