La cuisine du 3e millénaire pour Nevers
Des conteneurs aériens réfrigérés en guise de frigo, un espace non cloisonné, des plans de travail refroidis, un nouveau système de production du froid par la technologie du « coulis de glace » et un bâtiment aux normes HQE (Haute Qualité Environnementale) : la future cuisine centrale de la communauté de commune de Nevers (Fourchambault, Coulanges-les-Nevers et Pougues-les-Eaux), dont l’ouverture est programmée pour fin juin 2007, promet d’être à la pointe de l’innovation technologique en matière de restauration collective.
Le concept baptisé « 2 zones 2 » a été conçu par le cabinet d’architecte parisien des Trois Bornes et reprend les impératifs de la marche en avant. Les aliments entrent par un bout de la cuisine et sont placés dans des CESAR (conteneur entrant sortant aérien réfrigéré), des petits frigos d’une contenance de 0,5 m3 qui transitent dans la cuisine par un système de rails coulissants. La cuisine de Nevers en aura 150. Autre innovation dans le domaine de la restauration collective, la cuisine sera construite d’un seul tenant et les différents espaces de préparation (légumerie, cuisson, conditionnement…) seront implantés dans une seule et même pièce. Un système de refroidissement des plans de travail permettra de conserver les aliments à la bonne température.
Une capacité de 2 200 repas
Jaugeant une superficie de 500 m2, la cuisine centrale sera implantée dans l’ancienne caserne militaire de la Pitié en plein centre de Nevers. Elle remplacera les anciennes cuisines centrales de Nevers (800 m2 en liaison froide) et de Fourchambault (liaison chaude) et prendra le relais des sociétés privées assurant la restauration collective des communes de Coulanges-les-Nevers et Pougues-les-Eaux. La future cuisine disposera d’une capacité de production de 2 200 repas jours en liaison froide et elle desservira en tout 24 points de livraison dans des écoles primaires et maternelles et assurera un service de portage à domicile. C’est la communauté de commune qui prendra en charge la majeure partie des travaux pour un budget global de 3 millions d’euros. S’agissant de la réhabilitation d’une ancienne friche militaire, l’état versera une aide de 45 % du montant total.