La conjoncture mondiale du vin a été très affectée par la crise
L’Inde a sollicité son entrée dans l’organisation internationale de la vigne et du vin, l’OIV. Une demande saluée par son directeur Federico Castellucci à l’occasion de la présentation, mardi, de la conjoncture vitivinicole mondiale. Une conjoncture profondément marquée par les effets de la crise qui s’est manifestée par une poursuite de la décroissance de la consommation. Le recul de la consommation aurait atteint 6,8 millions d’hectolitres, la consommation finale étant estimée à 236,6 Mhectos. L’UE a été particulièrement affectée par ce phénomène que ce soit dans les pays consommateurs, comme la France, ou importateurs. Mêmes causes, mêmes effets pour les échanges internationaux estimés à 86,1 Mhectos, soit une baisse de 3,6 %. Ces échanges demeurent une part importante de la consommation mondiale, puisque trois bouteilles et demie sur dix sont consommées hors de leur pays de production. La France a été notablement affectée par cette baisse des échanges. La production vinicole mondiale aurait représenté l’an dernier 265 Mhectos, soit un recul de 1,4 Mhectos, baisse affectant en particulier l’UE au sein de laquelle la France ferait exception avec une augmentation de production de 3,9 Mhectos, hausse qui n’est pas structurelle mais succédant à une baisse très forte en 2008.