La communication collective en danger
« Bruxelles est en train de couper les ailes à l'information collective », a estimé le directeur du centre d’information des viandes (CIV) Louis Orenga. D'ici à 2010, des règles très restrictives encadreront la communication nutritionnelle. Les produits seront classés « bons » ou « mauvais », ce qui donnera droit ou non de délivrer des messages. Avec deux critères négatifs, la viande qui contient plus de 3 % de matière grasse et des acides gras saturés ne pourra par exemple plus vanter sa richesse en protéine. « Cela va toucher l'étiquetage et la communication, a-t-il souligné. Le risque est d'ouvrir la porte à plein d'officines non contrôlées, notamment sur internet. »