La charcuterie française espère se vendre enfin en Chine
La charcuterie française, absente de l’immense marché chinois, contrairement à ses rivales italienne et espagnole, espère faire son entrée en Chine d’ici un an environ. « Nous souhaiterions faire un début de lancement de la charcuterie française pour le Nouvel an chinois de 2014 », a déclaré à Pékin le président de la Fict, Robert Volut, à l’occasion d’une visite de deux jours en Chine de Nicole Bricq. « Il nous manque la signature d’un protocole entre la République populaire de Chine et la République française », a-t-il précisé. La charcuterie française n’est pas autorisée en Chine, tout comme l’allemande, note le conseiller adjoint pour les affaires agricoles de l’ambassade de France à Pékin, Thomas Pavie. La France a fait le « choix stratégique » de négocier avant tout les exportations de viande fraîche de porc, un marché représentant des volumes importants dans un pays friand de viande porcine, précise M. Pavie. Elle est ainsi devenue le premier pays européen à exporter du porc et du poulet frais en Chine en 2005 et a « largement bénéficié » de cette avance, dit-il. Dans une deuxième phase, elle a entamé en 2007 des négociations sur les produits charcutiers, un processus qui est toujours en cours.