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La carcasse bovine adopte le 1/3 de classe

Les catégories de conformation E, U, R, O, P sont affinées. Un marquage sur étiquette est prévu. 

Déjà largement répandu, le tiers de classe va bientôt se généraliser pour définir la conformation des gros bovins. Un accord national est sur le point d’être signé au sein d’Interbev. L’association interprofessionnelle souhaite le rendre obligatoire. Un arrêté d’extension doit paraître au Journal Officiel avant la fin du trimestre. Son application interviendra six mois après. Le délai servira à former le personnel.

« 350 des 600 classificateurs ont déjà suivi une formation», signale Jacques Brulhet, directeur de Normabev, association chargée du classement et du marquage des gros bovins dans les abattoirs. Une grille décrivant les caractéristiques anatomiques pour chaque tiers de classe a été conçue par l’Ofival. Elle complète les cinq catégories de conformation définies au plan européen : E, U, R, O et P. « Bruxelles ne souhaite pas instaurer le tiers de classe dans toute l’UE,précise Jean-Louis Bignon, délégué général d’Interbev. Son utilisation est justifiée en France par la diversité des races bovines.»

Pas de changement pour l’état d’engraissement

L’accord interprofessionnel prévoit en parallèle d’indiquer le classement sur une étiquette accrochée à la carcasse. Elle remplacera le cachet à l’encre alimentaire apposé sur la viande. Lorsque le classement est effectué par des machines homologuées, la réglementation prévoit déjà un marquage au moyen d’une étiquette.

En revanche, aucun changement n’est prévu concernant l’état d’engraissement. Les notations 1, 2, 3, 4 et 5 restent donc à l’identique. « A priori, les catégories actuelles suffisent pour définir l’engraissement,note Jean-Louis Bignon. Je ne crois pas que les machines à classer y changeront quelque chose.»

À propos de l’équipement des abattoirs, un pas important a été franchi le 10 décembre 2004. Le site d’Abiva à Holtzheim (Bas-Rhin) a été le premier agréé en France pour l’utilisation de la machine à classer. D’autres établissements équipés du modèle français Normaclass vont suivre courant janvier, en Bretagne et en Pays de la Loire. Signalons par ailleurs que la machine danoise est actuellement en phase de test. Le premier agrément de site équipé de cette version pourrait intervenir vers la fin de l’année. En comptant le modèle allemand, 33 machines sont aujourd’hui installées dans l’Hexagone, d’après Normabev. L’association espère atteindre la cinquantaine cette année et vise les 80 en 2006.

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