La Boulangère veut faire son trou dans le bagel

Après les pains à burger, lancés en septembre dernier, La Boulangère s'attaque à un autre poids lourd venu tout droit des États-Unis : le bagel. Ce célèbre pain troué a su séduire les enseignes de restauration rapide, et commence à se développer dans les rayons des supermarchés. « Le marché du pain à bagel en GMS a été multiplié par 5 en 1 an », détaille Aline Jeannin, responsable marketing de La Boulangère, pour atteindre 1,1 million d'euros. Plus de 60 % sont détenus par les marques de distributeurs. « Nous avons voulu développer un produit moelleux, à la française », explique-t-elle. « Il se consomme salé ou sucré, chaud ou froid, et est déjà fendu pour plus de praticité ». En le conditionnant en flowpack de deux bagels, « une offre inédite à ce jour », la marque a souhaité répondre à la typologie des consommateurs, qui sont majoritairement des petits ménages d'une ou deux personnes. Ce produit, lancé en mars pour un prix indicatif de 1,15 euro, est fabriqué par Nor'Pain, à Val-de-Saâne (Seine-Maritime). « Nous avons adapté une ligne existante », précise Aline Jeannin.
Le pain à bagel fait partie des pains exotiques, qui représentent 10,4 % en volume du pain préemballé, soit 20516 tonnes, avec une progression de 6,9 % par rapport à 2013. La Boulangère, qui a réalisé un chiffre d'affaires de près de 30 millions d'euros en 2014, en progression de 8 % sur un an, lancera quatre autres nou-DR veautés en mars : un pain de mie Toastiligne 0 % muesli et fruits, une baguette à réchauffer bio tradition, des mini-pains viennois aux pépites de chocolat et Mon Goûter, une viennoise accompagnée d'une barre de chocolat, en cobranding avec Milka. Alice Flores