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La Boucherie tente le snacking à l'italienne

Le réseau de franchisés dans la viande va tester le concept de restauration rapide avec Gelatone.

La restauration à thème est devenue un segment dynamique du secteur et sourit plutôt bien au groupe Restaurants la Boucherie. Clôturée avec 11 ouvertures de sites dédiés aux amateurs de viande, l'année 2005 a été fructueuse, et 2006 s'annonce tout aussi prometteuse avec une douzaine d'ouvertures programmées. « La franchise est un mode d'accélération très fort. Aujourd'hui, le groupe ne possède que 7 restaurants en propre sur 48 » calcule Christophe Mauxion, directeur de la franchise et du développement. Il estime que les ventes ne sont pas loin des 45-50 M Eur HT, avec un CA qui a augmenté d'environ 4 % à périmètre constant. Le tour de table des partenaires devrait d'ailleurs être revu, avec la sortie partielle du fonds régional d'investissements Siparex. Propriétaire de 30 % des parts des Restaurants la Boucherie depuis 5 ans, le fonds souhaite prendre du recul.

De son côté, le groupe la Boucherie veut dorénavant tenter l'aventure dans la restauration rapide italienne, avec l'enseigne Gelatone. Il n'est pas question d'abandonner le secteur de la viande, qui est actuellement porteur, « la RHF grimpe, et la restauration rapide aussi. Nous avons un magasin test à Angers, qui a bien marché cet été. Le concept est de mettre en avant les paninis, les cafés et les glaces à emporter» poursuit M. Mauxion.

Gelatone présente un investissement plus modeste que pour un restaurant à thème, il nécessite une mise de départ de 60/80 k Eur hors foncier, et très peu de matériel.

Une dizaine de candidats potentiels

L'offre sur les paninis peut se décliner en 15-20 recettes (sucrées et salées), mais inutile de compter sur la présence de sandwiches, viennoiseries ou pain, volontairement évités pour conserver l'image italienne. Pour les cafés, le fournisseur n'est autre que le groupe Richard, déjà fournisseur des restaurants de viande du groupe. L'accent italien sera surtout mis sur les glaces servies à la spatule, avec un fournisseur transalpin proposant une centaine de parfums (l'offre sera volontairement restreinte aux alentours de 25 références pendant la saison froide).

Pour le moment, seul le site d'Angers est opérationnel, mais une dizaine de candidats se sont fait connaître. « Demain, Gelatone sera une filiale du groupe Restaurants La Boucherie SA, mais il s'agira d'une société bien différenciée », indique Christophe Mauxion, qui espère bien renouveler le succès enregistré dans la viande. Pour le moment, seule la recherche de locaux reste le facteur limitant, mais la volonté d'expansion est bien là.

Rédaction Réussir

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