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Kraft taille dans toutes ses branches

Source : Yahoo Finances

Après un plan « de croissance durable » établi en janvier 2004, Kraft Foods a mis les bouchées doubles il y a quelques semaines, en annonçant l'élargissement de ses mesures de restructuration. En ligne avec les objectifs annoncés, ces mesures tardent cependant à dynamiser le groupe en bourse, qui se retrouve aujourd'hui sous le niveau enregistré il y a deux ans (32 dollars). Kraft ne ménage pourtant pas sa peine, avec la fermeture de 19 usines en 2 ans (20 étaient prévues en trois ans) et la suppression de 5 500 emplois sur la même période (6 000 prévues sur trois ans). Le géant de l'agroalimentaire, qui possède pléthore de grandes marques (Jacques Vabre, Carte Noire, Milka), a prévu 20 fermetures de sites additionnelles et 8 000 suppressions de postes supplémentaires d'ici 2008 (8 % des effectifs totaux), à l'échelle du globe. Les ventes du groupe n'ont pourtant rien à envier aux autres mastodontes, avec un chiffre d'affaires de 34,1 Mds $ en 2005, en hausse de 6 % sur un an. Leur impact est toutefois à relativiser, avec des marges réduites compte tenu de la hausse du coût des matières premières (+ 800 M$ sur un an) et des investissements en marketing et publicité (+130 M$). En Europe, la société « a réorganisé sa structure de direction afin de gérer plus efficacement ses activités dans cet environnement hautement concurrentiel, tout en diminuant ses frais généraux ». Au dernier trimestre 2005, Kraft y a enregistré une croissance moyenne de 6,4 % (à 2,4 Mds $), mais a dû se résoudre à diminuer ses volumes écoulés (en Allemagne notamment) compte tenu de la forte présence des MDD. Le p-dg Roger Deromedi s'est toutefois déclaré confiant sur les résultats pour 2006 et au-delà, grâce « à la combinaison de marques à forte valeur ajoutée et à un programme agressif de réduction des coûts», visible également dans les coupes franches (la branche de nourriture animale Milk-Bone vient d'être cédée à Del Monte). Il y a quelques jours, Bank of America a confirmé sa position sur « acheter ». De quoi afficher un optimisme certain sur l'évolution du titre.

Rédaction Réussir

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