Ker Cadélac mise sur la gourmandise et la variété

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Publié le 11 mars 2016 - Par

Alice Flores

Alors que les pâtisseries se portent bien dans les distributeurs automatiques, la marque bretonne Ker Cadélac veut capitaliser sur ses nouveautés et gagner en modernité. Le circuit représente 5 % de ses volumes totaux.

En distribution automatique, on est purement sur des produits d'impulsion. Il faut absolument donner envie dès le premier coup d'œil », signale Charlotte Riquement, responsable marketing de Pâtisseries gourmandes (Groupe Roullier), qui fabrique la marque Ker Cadélac. La marque a donc réalisé une refonte de ses emballages l'année dernière pour les rendre plus impactants. Ker Cadélac a également lancé cinq nouveautés depuis deux ans, avec le Petit Guillou aux amandes, des Madeleinettes, une tranche de cake au muesli, un sachet de palets au chocolat par quatre et un sachet de galettes bretonnes par huit. « Certains produits sont incontournables dans les distributeurs, comme les madeleines ou les barres chocolatées, pour le reste, il y a un vrai besoin de renouvellement. Même si on ressent un certain essoufflement de la distribution auto-matique, la part de la pâtisserie continue d'augmenter, les consommateurs étant en attente de produits plus authentiques », explique Charlotte Riquement.

Des contraintes spécifiques

Avec 12,6 millions d'unités vendues l'année dernière à marque Ker Cadélac, la distribution automatique représente 20 % du volume des réseaux spécialisés chez Pâtisseries gourmandes, soit environ 5 % des volumes totaux. « Certains produits ne sont fabri-qués que pour la distribution automatique, d'autres sont communs à la GMS, mais présentés dans des conditionnements spécifiques », indique Charlotte Riquement. La taille des produits est ainsi étudiée pour s'adapter aux spires des distributeurs et aux usages des consommateurs. DR

Le prix est aussi une contrainte forte. « Pour le consommateur, il y a une barrière, autour de 2 euros. Le rapport poids/prix est très impor-tant, il doit en avoir pour son argent », commente-t-elle. Avec les regroupements des intervenants dans la distribution automatique, la pression sur les prix s'accentue pour les industriels. « La guerre des prix n'est pas moins présente qu'en GMS », commente la responsable marketing. Pour 2016, Ker Cadélac veut continuer de développer ce circuit, avec d'autres innovations. Pour la marque bretonne, la distribution automatique est aussi « un vecteur d'image et de notoriété ».