Jeunes bovins : un peu d’air au-delà des Alpes
Gros bovins : Le marché italien présente enfin des signes d’allégement. Début 2014, les veaux étaient peu chers et les prix de la viande élevés, ce qui a incité les engraisseurs italiens à mettre en place davantage d’animaux. Faute de consommation, les ateliers sont restés engorgés et les abattoirs ont dû se fournir en animaux lourds, encore plus difficiles à vendre. La spirale baissière s’est terminée il y a quelques semaines, les surplus étaient écoulés en novembre. Alors que la demande est traditionnellement plus présente en décembre, le marché a donc pu renouer avec la hausse. Mais cet essor des tarifs devrait rester mesuré par rapport à l’an dernier. La viande importée prend davantage de place dans les assiettes italiennes, à commencer par l’origine polonaise. L’Institut de l’élevage note que la Roumanie et la République Tchèque lorgnent aussi vers l’Italie. Une concurrence qui s’annonce rude pour la France.
Veaux : Le marché du veau de boucherie est à la traîne cet année. Après un automne clément, qui n’a pas aidé la consommation à démarrer, la demande est restée plutôt mesurée ce qui se traduit sur les cours des animaux vifs. Selon FranceAgriMer, le prix moyen pondéré des veaux de boucherie, en légère hausse, s’établissait à 606,70 euros les 100 kg la semaine dernière, soit presque 5 % de moins qu’à la même date de 2013.
Ovins : Pas de changement de ton en ce début de semaine sur le marché des agneaux. La demande est régulière, quoique peu tonique, mais correspond à l’offre ce qui permet aux cours d’être reconduits. A noter, depuis plusieurs semaines, FranceAgriMer note une anomalie dans les cotations des agneaux O du bassin Nord et ne les publie pas en semaine 49.