Jean-Jacques Castellar
La restructuration du vignoble français est un crève-cœur pour nombre de vignerons. Un vigneron de Corbières, Jean-Jacques Castellar, a déjà arraché une partie de ses vignes, près de Portel pour faire face aux obligations financières accumulées en trois ans de mévente et de prix à la baisse du vin. Le viticulteur, qui a supprimé 10 de ses 22 hectares de vigne, a exprimé son désarroi à l'AFP cette semaine : «La première année on va voir le banquier, la deuxième on va voir la grand-mère, la troisième on arrache, pour parer au plus pressé et rembourser».