Aller au contenu principal

IVe gamme : le marché existe

Producteurs de légumes, fabricants, consommateurs, médias… Tous les regards sont tournés vers cette IVe gamme, qui connaît une ascension fulgurante. Une interrogation de taille subsiste : quel est le point de saturation de la demande ? L’étude réalisée par M.Bouyer de l’AND (association nutrition demain) constitue une photographie de ce secteur faite en septembre 1986. Les conclusions sont plutôt optimistes : la IVe gamme n’est pas un phénomène éphémère, ce marché prend une dimension réelle. Juillet 1985 :

3 fabricants (Rickeboër, Peyronnet, Grigny frais). Juin 1986 : 16 fabricants. Et peut-être 30 ateliers en activité pour 1987, selon M.Bouyer. Au palmarès, il faut cependant mentionner la fermeture de 2 ateliers pas assez performants au niveau qualitatif. On ne s’improvise pas IVe gamme. Il s’agit d’un produit alimentaire transformé, exigeant technicité et rigueur. Parmi les entreprises en activité, 9 ont un profil d’origine lié à la production de légumes, 4 au négoce, 3 à l’agroalimentaire. Le secteur coopératif est représenté par 6 entreprises. Les orientations multiproduits (avec une part dominante de salades) et le marché des ménages ont été adoptés par la plupart des fabricants. Ainsi la salade représente-t-elle 75 % à 80 % des produits (peut-on parler de gamme ?) et les ménages absorbent-ils 90 % du marché. (…) Ce marché pourrait atteindre 60 000 tonnes en 1990, dont deux tiers pour les ménages et un tiers en restauration. Cela représenterait en pourcentage du volume de légumes frais consommés 1,5 % pour les ménages et 5 % pour la restauration. Mais ce marché n’échappera pas aux variations des effets climatiques sur la production et la consommation. Une nouvelle génération d’entreprises, de type industriel, utilisant des automates programmables et des chaînes spécialisées va venir remplacer les ateliers parfois empiriques, qui ont assuré les débuts de la quatrième gamme. Une augmentation de la productivité diminuera les prix de revient.

Rédaction Réussir

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Gilles Huttepain, Vice-président de l'interprofession Anvol
Le poulet chinois s’impose en Europe, la volaille française alerte

La filière poulet française s’inquiète d’un afflux inédit en provenance de Chine, qui dégage ses surplus de filets de poulet…

douanier chinois devant un ordinateur
Viande bovine : la Chine enquête toujours sur ses importations et pourrait les limiter

Les résultats de l’enquête chinoise sur les perturbations de son marché intérieur de la viande bovine par les importations ne…

poules rousses en cage dans un élevage
Interdiction des poules en cage : « c’est le bon moment pour agir »

Des députés français demandent la Commission européenne d’inscrire l’interdiction de l’élevage de poules pondeuses en cage…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio