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[Edito] Investir dans le e-commerce

E-commerce
© Pixabay

Plus que modifier les habitudes de consommation, la crise engendrée par la Covid-19 accélère les transformations qui étaient déjà engagées. Tous les experts s’accordent aujourd’hui sur ce constat. L’un des phénomènes observés est l’accélération du e-commerce. Dès l’annonce du second confinement, le e-commerce alimentaire a crû de nouveau très fortement, retrouvant une part de marché proche de 9 %. Au vu des croissances des années précédentes, la crise sanitaire aurait fait gagner 4 à 5 ans de parts de marché pour le e-commerce en France, selon Nielsen. Drive, livraison à domicile, drive piéton, click and collect, toutes les formes de e-commerce progressent. « Pour ne pas avoir à me déplacer », « pour éviter de croiser trop de monde dans les rayons », telles sont les raisons invoquées par les Français quand on leur demande la raison de ce choix de mode de consommation. Après le déconfinement, le e-commerce devrait rester dans les habitudes, l’enjeu étant de fidéliser les nouveaux venus sur ce circuit. Et pour ce faire, la mise à disposition d’un choix plus large de produits se révèle essentielle. Surgelés salés, produits laitiers frais et épicerie sucrée enregistrent de bonnes performances sur le e-commerce. Si elles ont bien progressé avec la Covid-19, les ventes d’épicerie salée, de surgelé sucré et de frais non laitier sont encore sous-représentées sur ce circuit. Les MDD et les marques des grands groupes profitent davantage du e-commerce. Pour gagner des points sur ce circuit en essor, PME et distributeurs ont intérêt à travailler ensemble pour y renforcer la présence de plus petites marques et d’une offre locale. Aux industriels d’adapter leur offre à ce circuit qui présente des particularités. Il touche davantage les familles et intéresse de plus en plus les seniors. Attention, la vente physique n’est pas morte et la fréquentation des magasins va de nouveau augmenter avec le déconfinement. Mais le réflexe e-commerce deviendra de plus en plus la norme à chaque nouvel épisode de crise, susceptible de ressurgir à l’avenir.

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