Interbev parvient à un accord sur la contractualisation
Selon le consensus arrêté par la section gros bovins d’Interbev jeudi dernier, les prix contractuels allant de l’éleveur à l’abatteur s’appuieront sur au moins un indicateur de coût de revient et un indicateur de cotation des cours de marché. Cet accord interprofessionnel sur « les clauses types des contrats de vente de jeunes bovins, génisses et bœuf avec sécurisation des marges » est prêt à être signé. « Un grand pas de franchi », commente la FNICGV (fédération des industriels et des commerçants en gros de la viande) dans son Flash d’informations du 19 avril. Si aucun contrat ne sera obligatoire entre l’éleveur et son premier acheteur, au moins les contrats signés seront-ils conformes à la loi de modernisation de l’agriculture. Il importe aux acheteurs de bestiaux que les éleveurs s’engagent à livrer même quand les prix du vif s’envolent. A ce titre, le cadre établi aura le mérite de « former les esprits » pour Hervé Des Deserts, directeur de la FNICGV. Guy Hermouet, premier vice-président de la FNB, se félicite de l’accord obtenu sur la prise en compte des coûts de production et des cotations. Le représentant des éleveurs de gros bovins à Interbev ne sait dire pour l’instant si la contractualisation en sera plus attractive aux éleveurs de gros bovins. Les éleveurs et commerçants attendent aussi la mise en place d’une caisse d’amortissement des écarts de prix constatés sur le plan national.