Aller au contenu principal

Inquiétudes sur la récolte argentine

Le marché des oléagineux reste totalement suspendu et dépendant de l’évolution des récoltes sud-américaines. Alors que les premières coupes au Brésil permettent d’imaginer des rendements conformes aux attentes, l’inquiétude persiste en Argentine.

Le Conseil international des céréales, qui suit également les évolutions du marché des oléagineux, a fait dans sa dernière édition un point qui éclaire la situation du complexe soja. Pour le CIC, la production mondiale de soja pour la campagne 2012-2013 devrait être légèrement plus élevée et passer à un record de 271 millions de tonnes, l’essor de 14 % d’une année sur l’autre traduisant une hausse de près de 34 millions de tonnes de la récolte sud-américaine.
La consommation mondiale devrait croître de 5 %, à un pic absolu, du fait des hausses enregistrées en Chine, au Brésil et en Argentine.
Le redressement projeté des stocks mondiaux de fin de campagne sera impulsé par des hausses chez les principaux exportateurs, notamment le Brésil.


Soja : des échanges mondiaux en hausse de 5 %

Étayés par de plus grosses livraisons à l’Extrême-Orient (Chine), les échanges mondiaux devraient croître de 5 %.
La simple analyse de ces chiffres explique la courbe descendante des prix du soja depuis le pic atteint en juillet-août 2012, au moment où les opérateurs découvraient les dégâts occasionnés aux États-Unis par la sécheresse.
Néanmoins, le niveau du stock de soja prévu à 29 millions de tonnes n’est que très légèrement au-dessus de la moyenne des dernières campagnes, ce qui rend et rendra dans les mois à venir le marché extrêmement sensible à toute difficulté de l’offre.
C’est exactement ce que vivent les opérateurs aujourd’hui. Le cours du soja est depuis une quinzaine de jours dirigé par la météo en Argentine. Alors que globalement la situation est jugée sèche, l’annonce de pluies possibles suffit à détendre légèrement les prix.
Au Brésil, les récoltes ont débuté dans les zones les plus précoces et s’avèrent actuellement conformes aux attentes.

Pois : baisse modérée des cours

Selon l’Unip, après la trêve hivernale, l’activité en pois standard a repris doucement sur le marché intérieur, avec quelques petites affaires sur une base de 295 euros/t en équivalent départ Eure-et-Loir.
Malgré un net recul des prix du tourteau de soja depuis la mi-décembre,  les cours du pois n’ont que modérément baissé, l’objectif de certains vendeurs étant de conclure sur un niveau de 300 euros/t départ. L’écart de prix entre pois et blé fourrager en rendu Centre Bretagne reste conséquent, voisin de + 70 euros/t actuellement ; il est jugé trop élevé par les fabricants éventuellement intéressés par le pois.
En pois jaune pour l’export vers les pays tiers, c’est toujours le calme plat en l’absence d’acheteurs. Quelques offres sont apparues  à un niveau de 315-317 euros/t rendu Rouen. Sur les marchés indien et norvégien, l’origine française est confrontée à une forte concurrence, respectivement du pois canadien et du pois russe.

Les plus lus

salle de traite en élevage laitier
Prix du lait : des tendances négatives venues d'Europe du Nord

Les prix du lait au producteur sont sous pression dans le nord de l’Europe, car les cotations des produits laitiers…

 Emmanuel Bernard, président de la section bovine d’interbev
Sommet de l’élevage 2025 : « La première chose à faire, c’est de faire naître les veaux ! » pour Emmanuel Bernard, Interbev bovins

Alors que le Sommet de l’élevage commence, Emmanuel Bernard, éleveur bovin et président d’Interbev bovin revient pour Les…

Porc : « le choix de la Chine de cibler l’agriculture européenne n’est pas anodin »

Les Marchés ont échangé avec Simon Lacoume, économiste sectoriel chez Coface, expert mondial en assurance-crédit, pour…

graphique de la cotation entrée abattoir du JB R
Le prix des taurillons R dépasse les 7 €/kg

Les prix des jeunes bovins français grimpent nettement depuis le mois d’août et dépassent un nouveau record historique, même s…

Dépalettiseur
Œufs : « Il manque 3 millions de poules », comment la filière s’adapte à la tension

La transition vers l’œuf alternatif est bien amorcée par l’amont de la filière œuf. Mais il faut plus de poules en code 2 ou 1…

Poules standard dans un poulailler automatisé
Le Sud-Ouest se tourne vers le poulet standard pour concurrencer les importations

La France reste confrontée à la hausse des importations de poulets standards, qui représentent désormais un poulet sur deux.…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio