Aller au contenu principal

Influenza : les éleveurs français sont prêts

Le laboratoire de référence Afssa de Ploufragan a retrouvé hier la trace du virus hautement pathogène et transmissible à l'homme H5N1 dans les échantillons des trois cygnes sauvages retrouvés morts sur un étang de la commune d'Assenoncourt (Moselle). Eugène Schaeffer, président de la Confédération française de l'aviculture, a immédiatement fait une déclaration publique affirmant l'efficacité des mesures prises par les aviculteurs pour éviter la propagation de cette « maladie animale ». Les éleveurs mettent en œuvre depuis l'an dernier des mesures de « biosécurité » en fonction des niveaux de risque représenté par la faune sauvage. Celles-ci sont conformes aux recommandations de l'Afssa et au dispositif de surveillance arrêté par le ministère de l'Agriculture en février dernier. « Avec l'application d'un guide de bonnes pratiques sanitaires, nous sommes armés pour contrecarrer la diffusion de l'influenza aviaire », conclut-il.

Mesures de protection

Ainsi, le niveau de risque « élevé » enclenché par la découverte des trois cygnes étend à l'ensemble du territoire métropolitain l'obligation pour chaque élevage de se protéger des virus extérieurs. En dehors de règles d'hygiènes plus strictes (port de vêtements dédiés, sas sanitaire, etc), la biosécurité des élevages en plein air consiste à éviter tout ce qui peut attirer les oiseaux sauvages (eau, grains, fruits...), à délimiter les parcours, en réduisant éventuellement leur surface, à empêcher les animaux domestiques d'y pénétrer, à rentrer les volailles la nuit (ou installer de quoi effaroucher les visiteurs), à installer des filets pour les élevages de basses-cours ou, faute de mieux, à « confiner ».

Les élevages en plein air font valider leur dispositif de biosécurité par une visite vétérinaire dans un délai d'un mois (dès lors que les volailles peuvent sortir), visite à renouveler mensuellement quand ils sont situés dans une des 98 zones humides à risque dont fait partie l'étang d'Assenoncourt. La CFA regrette que ces visites soient à leurs charges, contrairement à l'an dernier, mais s'inquiète peu du risque de déprime de la consommation, estimant le public « vacciné » contre la psychose.

Les plus lus

Œufs : le bond des importations européennes vient d’Ukraine, mais aussi de Turquie

L’évolution des prix des œufs français, au 19 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Anvol analyse volailles
Poulet : la hausse de 3,7 % de la production française ne suffit pas pour répondre à la demande

La consommation de volailles, et en particulier de poulet, poursuit sa progression amorcée depuis plusieurs années. Les achats…

Dinde en élevage
« La production de dinde est stable en 2025, c’est une bonne nouvelle »

Après plusieurs années de recul, la filière dinde semble retrouver de la stabilité dans les abattages en France. Malgré une…

Les prix des œufs arrêtent leur progression en Europe avant les fêtes

L’évolution des prix des œufs français, au 12 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois…

Avion de la présidence française à Pékin
Agroalimentaire : quels résultats de la visite d’Emmanuel Macron en Chine ?

Emmanuel Macron est rentré de Chine où l’accompagnaient la ministre de l’Agriculture et des industriels des secteurs laitiers…

oeufs en centre de conditionnement
Œuf : les prix se stabilisent mais la tension monte sur le marché

L’évolution des prix des œufs français, au 02 décembre 2025, expliquée par le journal Les Marchés, qui publie trois fois par…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio