Influenza : la vaccination, ni souhaitée, ni exclue
Avec la détection de plus en plus proche de nos frontières de cas d’influenza aviaire (voir page Une), les mesures de renforcement du confinement des volailles en France pourraient intervenir plus tôt que les autorités responsables ne l’envisageaient, avec les grands retours des oiseaux migrateurs en mars. La mort de cygnes sur les rivages grecs et italiens laisse craindre le pire. La vieille histoire du nuage de Tchernobyl arrêté à nos frontières comme les Arabes à Poitiers, ne prendra plus et il serait difficile de contester les mesures de précaution, aussi astreignantes soient-elles pour la filière. Parmi ces mesures, la vaccination a encore été évoquée à l’occasion de la dernière réunion de l’Observatoire des prix et de la consommation la semaine dernière (lire aussi page 3). Le représentant du ministère de l’Agriculture n’en a pas écarté l’éventualité tout en précisant qu’une telle décision ne pourrait être prise qu’avec l’apparition d’un cas bien établi sur notre territoire pour éviter la propagation de la maladie, car une vaccination préventive, en empêchant l’expression clinique de la maladie pourrait en retarder la détection.