Ils ont dit
Hervé Gaymard « affiche un profil aussi lisse qu’un névé de sa Savoie natale. Nul avatar apparent dans l’ascension qui l’a porté, à quarante-quatre ans, à l’une des plus hautes fonctions de l’État. La sérénité de son destin semble le reflet de sa personnalité : mélange d’égalité d’humeur, d’ouverture aux autres et d’une rectitude intellectuelle reconnue par ses adversaires eux-mêmes. « Pur » en somme. Et simple aussi », etc, etc. Le ministre de l’Économie et des finances a eu droit, mardi dernier dans Les Echos à un portrait à ranger dans la catégorie bienveillant le jour où il présentait son « plan d’action » gouvernemental. L’ancien ministre de l’Agriculture a aussi séduit Le Figaro, qui insiste aussi sur sa fidélité chiraquienne. « En bon gaulliste, le nouveau patron de Bercy regrette le temps où les ministres ne rêvaient pas de changer de portefeuille à chaque remaniement », écrit même le quotidien. Pourtant, rue de Varenne, on aurait juré que, parfois, il regardait ailleurs…
« De tout temps, le commerce a été divisé. Mais je pense que l’union progresse. Y compris avec les indépendants. » Jérome Bédier n’abandonne pas son rêve d’unir l’ensemble des grandes enseignes, en dépit du départ récent de Système U de la FCD, apprend-on dans un entretien accordé lundi par le président de la Fédération du commerce et des entreprises de distribution au quotidien La Tribune. On y apprend également que Jérome Bédier a été nommé président de l’exécutif, sans mandat dans le temps. « En janvier, les statuts de la FCD ont en effet été changés. Un président statutaire, élu pour un an, a par ailleurs été nommé. Il s’agit cette année de Christophe Dubrulle, patron d’Auchan », peut-on lire.
« Le changement de cap de l’UE sur les restitutions à l’exportation donne un mauvais signal à un moment où les principaux membres de l’OCI devraient faire preuve de leadership dans le but de faire avancer les négociations », selon un communiqué du groupe de Cairns. Le groupe de Cairns, qui regroupe notamment des pays d’Amérique latine et du sud-est asiatique, a considéré que cette mesure, annoncée le mois dernier à Bruxelles, équivaut à une subvention à l’exportation.
Christian Patria, le président du Ceneca, a rendu un hommage appuyé, mercredi, lors de la présentation du salon, à l’action menée par Comexpo, organisateur matériel du SIA.
« En 1992, le salon de l’Agriculture était au bord du dépôt de bilan et on ne comptait que 320 000 visiteurs (contre plus de 600 000 aujourd’hui). Pendant de longues années, Comexpo a organisé cette manifestation en perdant de l’agent. Il a fallu attendre les années 95-2000 pour commencer à être rentable. C’était loin d’être gagné », a-t-il précisé.