Il y a de la place pour tout le monde dans les oméga 3
L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), dans son dernier avis sur les acides gras (c’est-à-dire les lipides ou huiles et graisses alimentaires), se fait plus tolérante. Non seulement les lipides peuvent couvrir jusqu’à 40 % des besoins énergétiques en l’absence d’excès, mais encore certains acides gras saturés comme ceux du lait sont jugés potentiellement bons pour la santé. En revanche, l’huile de palme, « présente dans de nombreux produits manufacturés » et qui peut boucher les artères des adultes, est mise à l’index. Mais pas les graisses animales, dont un acide gras de la famille oméga 3 au moins est classé indispensable. Un bon point pour les viandes de lapin, de cheval, le gibier, les escargots et bien d’autres produits, lait, œufs, viandes de vaches ou de poules ayant eu leur dose d’oméga 3 végétaux. Ces derniers se trouvent dans l’herbe de printemps, la luzerne fraîche ou déshydratée ou la graine de lin ou de colza. Avant même que l’Afssa ait pu, comme elle le prévoit, analyser les aliments et produire de nouvelles recommandations, l’association Bleu-Blanc-Cœur se félicite de ce nouvel avis qui rendrait indispensable ses produits animaux « naturellement riches en oméga 3 ». Pendant que son logo en forme de petite fleur est en passe de se généraliser sur Grandlait, qu’il s’impose au rayon volailles Monoprix ainsi que sur les viandes de bœuf, de porc et de poulet du catalogue des surgelés Thiriet.