Aller au contenu principal

« Il faut rendre le rayon visible dès l'entrée du magasin, à travers de l'affichage par exemple »



Aurélie Daras-Arnold, responsable développement des ventes et merchandising surgelés chez Système U.
L'AVIS D'UNE RESPONSABLE DES VENTES CHEZ UN DISTRIBUTEUR

Les Marchés Hebdo : Quelles réflexions sont menées chez Système U pour améliorer l'attractivité du rayon ?

Aurélie Daras-Arnold : Notre concept de rayon surgelé date d'il y a quatre à cinq ans. Dans ce cadre-là, nous remettons à plat certaines choses régulièrement, notamment en matière de mobilier. Il y a de moins en moins de combinés. Nous nous tournons davantage vers les armoires et les bacs permettant d'améliorer la visibilité du rayon et gagner de l'espace au sol. Dans un hypermarché, 200 m2 sont occupés en moyenne par le rayon surgelé. Dans les bacs, nous installons en priorité les 20-80 (les légumes bruts, les steaks hachés, les frites, ndlr). Chez Système U, nous avons aussi une démarche de création de produits à notre marque. Début janvier 2016, nous avons par exemple lancé des légumes bruts précuits, autour des basiques comme le chou-fleur ou les haricots verts. Sur les surgelés salés, nous restons sur des basiques sans prendre trop de risque. En revanche, sur les surgelés sucrés, l'innovation est attendue. La saison estivale est courte, il faut ouvrir davantage l'offre à des produits gourmands et originaux en matière de parfum.

LMH : Les produits snacking arrivent de plus en plus au rayon surgelé. Peuvent-ils aider à le moderniser et à le redynamiser ?

A. D.-A. : Il faut en effet s'inspirer des bonnes pratiques du frais. Ce segment n'existait pas ou peu il y a deux ans. Il peut désormais être le fer de lance. À l'été 2015, nous avons commercialisé des paninis, croque-monsieurs et hamburgers à marque U. Il y a encore très peu de marques nationales sur ce créneau, nous en profitons. Ce sont surtout les formats de proximité qui peuvent être intéressés par une offre de snacking. Elle limite les stocks et améliore les rotations. Nous avons aussi décliné notre offre de snacking en version mini pour une consommation davantage orientée autour de l'apéritif, toujours dans un but de modernisation et de rajeunissement.

LMH : Comment en améliorer la fréquentation ?

A. D.-A. : Le principal problème du rayon surgelé est qu'il est en concurrence directe avec les autres rayons. Il est souvent placé en fin de parcours du consommateur, pour une question de respect de la chaîne du froid. Le consommateur a donc eu le temps de remplir son panier auparavant. La stratégie n'est pas de changer le parcours. Il faut rendre le rayon visible dès l'entrée du magasin, à travers de l'affichage par exemple. Les consommateurs du rayon surgelés sont des clients fidèles. Il faut pouvoir attirer ceux qui n'y ont pas leurs habitudes.

Les plus lus

des poules oranges
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 25 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 04 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

un graphique avec une courbe à la hausse, sur fond de grains de blé
Les prix du blé, de l’orge et du maïs français sont repartis à la hausse

Comment ont évolué les prix des céréales ces 7 derniers jours ? Les journalistes de la Dépêche-Le Petit Meunier vous…

vaches laitières dans des prairies en été
Où sont les vaches les plus chères d’Europe en juillet 2025 ?

Les prix des vaches laitières de réforme ont connu une envolée historique tout au cours du premier semestre, tirée par la…

Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 11 juillet 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

rayon oeuf en supermarché
Œufs : la grande distribution quitte l’interprofession CNPO

FCA et FCD annoncent leur retrait du CNPO, interprofession des œufs, suscitant l’incompréhension. 

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio