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Hénaff : un coup de frais sur la boîte bleue

Le conserveur Hénaff (Pouldreuzic, Finistère), leader du marché français des pâtés appertisés avec 27,5 % de parts de marché (au premier trimestre 2007) a retrouvé la croissance en 2006, après deux exercices juste à l’équilibre. Le chiffre d’affaires (44,8 M€) a repris son envol avec une progression de 7,7 %, et un résultat avant impôt de 600 000 €. La PME de 190 salariés indique avoir amélioré ses ventes en pâtés appertisés, sur un marché pourtant « en lente érosion, avec des acteurs qui ont tendance à se fossiliser », a expliqué avec des mots peu amènes Loïc Hénaff, directeur marketing et fils du p-dg actuel, Jean-Jacques Hénaff.

La célèbre boîte bleue -qui pèse autour de la moitié du CA de l’entreprise-, a fait + 2,1 % en volume. Les rillettes et verrines, parties de plus bas, ont réalisé de confortables progressions, respectivement + 21,2 et 27,1 % en volume et 30,1 % en valeur pour chacune d’entre elles. Mais Hénaff père et fils paraissent encore plus satisfaits du décollage des ventes en frais.

Frais : ça décolle !

Installée il y a une dizaine d’années dans une extension de l’usine, cette activité progressait lentement ces dernières années. Le lancement d’innovations parti de 2005 a littéralement dopé les ventes, en augmentation de 25 et 28 % en 2005 et 2006. Sur son troisième segment de marché, les salades à base de viandes et autres plats cuisinés, Hénaff concède être en retrait en 2006 à l’exception du dernier trimestre. Les deux dirigeants ne donnent aucune indication précise de la valeur de chacun des trois segments de marché dans leur chiffre d’affaires. Un secret d’entreprise bien gardé, surtout pour les saucisses, un secteur particulièrement concurrentiel.

En 2007 lors des commémorations de son centenaire, la PME rappellera quelles sont les valeurs qui ont fait le succès de son produit : « naturalité, notoriété, modernité », selon Loïc Hénaff. Mais elle n’en oublie pour autant pas ses fondamentaux. La conserverie met actuellement au point un processus de sécurité alimentaire très élaboré qui devrait lui permettre d’être agréé aux Etats-Unis dans les prochains mois, espèrent ses dirigeants.

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