Hausse pour le cacao, stabilité pour le sucre et le café
Le cacao a grimpé la semaine dernière avec les craintes provoquées par la météo en Afrique de l’Ouest tandis que le café et le sucre se stabilisaient en l’absence d’informations fortes. Les cours du cacao ont progressé après avoir touché un point bas en trois semaines lundi, à 2 192 livres sterling la tonne, tandis qu’à 2 708 dollars la tonne, la cotation à New York atteignait son plus bas niveau en un an et demi. Un rebond à relier à la perspective de récoltes meilleures que prévu. Selon certains analystes, les achats ont principalement été basés sur des spéculations techniques. Si de fortes précipitations en Afrique de l’Ouest ont permis de prévoir un retard des récoltes et des maladies, aucun problème n’a pour l’instant été rapporté.
Les cours du café robusta se sont stabilisés en fin de semaine à l’approche la récolte au Vietnam. Du côté de l’arabica, les prévisions de pluie au Brésil ont déclenché des ventes, car la floraison peut maintenant démarrer dans de meilleures conditions. La baisse du café s’explique également par la force du dollar face au réal. Les données sur les productions nationales n’ont pas montré de tendance nette, la production du Honduras ayant fortement grimpé alors que celle de la Colombie a légèrement reculé.
Les cours du sucre blanc ont, quant à eux, alterné baisse et hausse à Londres, sans s’écarter des prix atteints la semaine dernière, tandis que le brut poussait légèrement ses gains à New York pour atteindre 23,90 cents la livre, son plus haut niveau depuis quatre ans. Les prévisions de production au Brésil sont désormais dans le bas de la fourchette des estimations de l’association brésilienne Unica, qui misait en avril sur une production en 605 et 630 millions de tonnes. Une augmentation des volumes produits doit cependant avoir lieu, alors qu’une plus grande partie des cannes récoltées sont utilisées cette année pour produire du sucre.