GT Location préfère la RHF aux GMS
Le groupe GT, qui regroupe une branche logistique et une branche transports, a clôturé son exercice 2006 par une progression de 10% de son chiffre d'affaires consolidé de 86,9 millions d'euros. Centré sur la location de camions avec chauffeur, une spécialité française, GT ambitionne d'atteindre les 100 millions d'ici à 2012 pour chaque branche. Présent dans l'agroalimentaire, la société a néanmoins engagé un recentrage de ses activités. Ainsi dans la filière avicole, l'effort est désormais concentré sur le ramassage à l'intention des accouveurs mais il ne s'agit pas de toucher les grands flux du secteur. Cependant, GT reste présent à travers son programme d'euthanasie rapide en cas d'épizootie.
La restauration hors domicile s'affirme, elle, comme une tendance forte du développement de GT Location. La société est déjà prestataire de Transgourmet (à travers les enseignes Aldis et Prodirest), Pomona/Episaveur, LR Services en Ile de France et à Beauvais. En 2007, elle a signé avec France Frais, Unifrais, Codifrais, La Normandie à Paris, Scal Pizza... « C'est la poursuite de notre politique de recentrage menée depuis 6 ou 7 ans,explique Michel Sarrat, patron de la branche Transports du groupe, nous sommes en revanche moins impliqués dans le monde de la grande distribution, car, nous sommes en désaccord avec la politique de prix pratiquée. » Il est vrai que dans une période d'augmentation des carburants et de raréfaction des chauffeurs, la négociation devient de plus en plus délicate.
Partenariat avec Monoprix
Néanmoins, GT s'est fortement impliqué dans le développement durable en 2007, dont l'effet le plus visible est le partenariat en Ile de France avec la filiale logistique de la Monoprix, Samada, et plusieurs fournisseurs via un porteur frigo « écologique ». Ce camion répondant à la norme EURO 5 regroupe plusieurs innovations majeures : panneaux composites à l'isolation améliorée de 16%, groupe frigo sans moteur auxiliaire, hayons « silencieux », radar de recul...GT opère douze de ces porteurs pour Samada qui compte pousser son parc à une trentaine d'exemplaires d'ici à la fin de l'année. «On sent bien que l'enjeu est majeur pour la Samada, explique Michel Sarrat, d'ailleurs, nous ne nous serions pas impliqués avec n'importe qui. » A quelque 100 000 euros pièce, l'enjeu est effet de taille pour l'entreprise.