Grossesse et alcool : le gouvernement prône l’abstinence totale
Du 13 septembre au 16 octobre, des annonces « zéro alcool pendant la grossesse » seront diffusées dans la presse quotidienne et dans une vingtaine de titres de la presse nationale par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes). Des annonces seront également diffusées dans la presse médicale, tandis que gynécologues, sages-femmes et PMI recevront un courrier de sensibilisation. Afin d’informer le plus grand nombre, un pictogramme montrant une femme enceinte en train de boire un verre dans un cercle rouge barré ou la mention « la consommation de boissons alcoolisées pendant la grossesse, même en faible quantité, peut avoir des conséquences graves sur la santé de l’enfant » devra figurer dans l’année qui vient sur les conditionnements d’alcool. Au numéro vert (0 811 91 30 30) mis à disposition des femmes enceintes, le message est très strict. A la question : « ne peut-on boire même un verre de vin le week-end une fois de temps en temps ?», la réponse suivante tombe : « on s’est rendu compte que l’alcool pouvait avoir des incidences sur le fœtus, les recommandations vont dans le sens de l’abstinence ». Selon l’Inpes, même une consommation ponctuelle ou modérée d’alcool pendant la grossesse n’est pas anodine et peut entraîner des risques importants pour l’enfant à naître.