Grippe aviaire : pas de confinement, mais une surveillance accrue
Le risque de grippe aviaire monte d'un cran. Un arrêté, publié mardi au JO, élève le niveau de protection et de surveillance des volailles. Il réévalue le risque épizootique en France de « négligeable 2 » à « faible ». Le texte prévoit un renforcement de la surveillance active et passive des mortalités d'oiseaux sauvages, des captures supplémentaires d'oiseaux pour la surveillance, la mobilisation du public pour déclarer les oiseaux sauvages trouvés morts. Il prévoit également l'interdiction des lâchers de pigeons avec départ ou survol d'un pays où des cas sont apparus. Le transport des appelants est interdit. Dominique de Villepin a réuni hier les ministres concernés par le dossier pour faire le point après l'apparition de foyers dans des élevages en Hongrie et au Royaume-Uni. Le chef du gouvernement a validé les « mesures de précaution supplémentaires », intervenues au lendemain d'un avis rendu par l'AFSSA. Matignon a fait savoir que « le dispositif sera réévalué en tant que de besoin au vu de l'évolution de la situation épidémiologique », alors que le Premier ministre a rappelé que les services vétérinaires « sont pleinement mobilisés » et que M. Bussereau « est en étroite relation avec les professionnels de la filière ». Enfin, Dominique de Villepin a fait le point sur la poursuite de l'effort de préparation à une pandémie grippale. La nouvelle version du plan grippe aviaire sera rendue publique « dans les jours à venir », précise Matignon. Il sera présenté aujourd'hui aux préfets « auxquels un effort particulier de sensibilisation et de mobilisation des acteurs locaux sera demandé ».