Grenoble se dote d'une légumerie
En préparation depuis maintenant un an, le projet de création d’une légumerie pour les communes de l’agglomération de Grenoble prend forme. Le concept d’un approvisionnement 100 % local a été validé par une étude de faisabilité et de marché. D’ici la fin de l’année 2008, une nouvelle unité de préparation de légumes devrait être construite. Pour l’instant, le choix de l’implantation n’est pas encore fixé. Les acteurs du projet - Adayg (association pour le développement de l’agriculture dans l’Y grenoblois), le Min de Grenoble, les institutions et collectivités de l’agglomération et les producteurs de fruits et légumes de la région - hésitent entre deux solutions.
La première, qui consiste en une implantation sur le site du marché de gros, pourrait bénéficier d’une interaction conséquente avec la cuisine centrale de Grenoble qui va bientôt s’implanter au même endroit. La seconde serait de créer cette légumerie au sein de l’atelier protégé de Fontaine (38). Cette dernière permettrait de se rapprocher de la société Vercors Restauration - également partie prenante dans le projet - qui s’est engagée à remplacer tous ses approvisionnements en fruits et légumes par du sourcing local. Avec une production d’environ 6 000 repas par jours, la société de restauration collective consomme près de 300 kg de fruits et légumes au quotidien. Le choix entre les deux implantations sera délibéré dans les prochains mois. Outre les synergies créées entre les différents partenaires, le budget - 600 000 euros pour une implantation sur le Min et 500 000 euros pour une installation à Fontaine - sera également un facteur important quant au choix final.
7 000 repas par jour
Plusieurs autres partenaires sont déjà impliqués sur le projet. La ville de Grenoble envisage l’introduction de produits issus de la légumerie une fois par semaine (7 000 repas/jour). La commune d’Echirolles met en place dans son Agenda 21, une consommation durable valorisant les produits locaux (1 800 repas/jour). La société ST Microélectronics qui regroupe 3 restaurants d’entreprises se dit intéressée par le projet, notamment pour les produits bio (3 700 repas/jour). Enfin, le comité d’entreprise du CEA a engagé une démarche de consommation éthique (3 300 repas/jour).