Aller au contenu principal

Gélagri Bretagne va renforcer l’élaboré

L’investissement prévu est de 3 millions d’euros.

Gélagri Bretagne, filiale légumes surgelés de Coopagri Bretagne (90 000 tonnes par an) va investir 3 millions d’euros en trois ans pour renforcer son activité de produits élaborés cuisinés. Objectif : passer d’ici à 2010 de 20 000 à 26 000 tonnes sur ce métier. Les deux unités du groupe en France, Saint-Caradec et Loudéac (Côtes d’Armor) vont bénéficier de l’investissement industriel : la première pour son atelier de cuisine et d’enrobage, la seconde pour la partie conditionnement. L’investissement ne devrait pas générer d’emplois supplémentaires, dans la mesure où les process vont parallèlement être automatisé pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre dans le bassin où se situent les deux unités. Selon Frédéric Soudon, directeur général de Gélagri Bretagne, il s’agit là d’une adaptation industrielle de son activité à un marché français du légume surgelé qui voit les produits sans élaboration (mono-légume ou simple mélange) reculer de 2 % l’an, au profit de l’élaboré (+ 7 à 8 %). Le volume global de légumes surgelés traités par Gélagri Bretagne ne devrait pas augmenter. Ce sont des légumes aujourd’hui destinés aux recettes basiques qui vont être transférées progressivement vers l’élaboration.

Gélagri Bretagne réalise 90 millions d’euros de chiffre d’affaires et prévoit de surgeler cette année 32 000 tonnes de légumes à Saint-Caradec, 45 000 tonnes à Loudéac, et en Espagne 7 000 tonnes de légumes « méditerranéens » (aubergines, courgettes, poivrons, oignons…).

Gélagri Bretagne commercialise ses produits à 15 % sous marque « Paysan Breton », le reste en MDD. L’industriel à capitaux coopératifs emploie 460 personnes en équivalent temps plein.

Les plus lus

petit veau dans sa niche
Prix des petits veaux : après une courte baisse cet été, la tension revient

Les prix des petits veaux se sont tassés au mois d’août, tout en restant à des niveaux inédits pour la période. Mais la baisse…

Chargement d'un camion de pomme de terre. Acheminement sur un tapis.
Pourquoi les prix des pommes de terre industrie ont-ils tant plongé cet été ?

Les volumes de pomme de terre primeurs pour l’industrie qui ne sont pas contractualisés ne trouvent actuellement pas preneurs…

brebis en bergerie
« En trois ans, on a perdu 617 000 agneaux ! » : comment la filière ovine veut enrayer la baisse de production

Les abattages d’agneaux reculent depuis 4 ans, mais la filière croit au potentiel et pousse à travailler au cœur de chaque…

viande dans un carton
Viande bovine : pourquoi notre déficit commercial s’est réduit de 10 000 t au premier semestre 2025

Les exportations françaises de viande bovine progressent au premier semestre, malgré le manque de disponibilité et les prix…

bateau porte conteneur
Viande bovine : pourquoi les exportations australiennes battent des records début 2025

La hausse de la production australienne de viande bovine rencontre une demande mondiale particulièrement dynamique. Résultat,…

poules rousses en volière
Prix des poules pondeuses – Cotation réalisée le 22 août 2025

La CPP (Cotation poule pondeuse) est publiée dans Les Marchés le lundi reflète les prix de la semaine précédente. La CPR (…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Les Marchés
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez vos publications numériques Les Marchés hebdo, le quotidien Les Marchés, Laiteries Mag’ et Viande Mag’
Recevez toutes les informations du Bio avec la newsletter Les Marchés Bio