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Frets secs : sous pression du nouvel an chinois

Les prix des transports de matières premières sèches ont passé la semaine dernière sous pression, l'activité étant restreinte à l'approche du nouvel an chinois, tandis que les cours des pétroliers sont restés plus fermes.
Le Baltic Dry Index (BDI) a fini vendredi à 559 points, un nouveau plus bas depuis août 1986, contre 608 points une semaine auparavant. Le prix baissent à l'approche du nouvel an chinois, mais un rebond modéré est attendu après ces congés. Le Baltic Capesize Index 2014 (BCI 2014) a repris 10 points pour s’installer à 689 points. Le géant minier Brésilien Vale a réservé plusieurs bateaux pour des chargements de minerai de fer à destination de la Chine. Mais les taux d'affrètement pratiqués sur la route entre Tubarao au Brésil, et Qingdao en Chine sont restés peu élevés, autour des 10 $/t, calmant vite le peu d'espoir restant sur les marchés. La légère augmentation des prix des "Capesize" est liée à la hausse des prix du carburant de soute, les armateurs répercutant le coût aux affréteurs. Le Baltic Panamax Index (BPI) a, quant à lui, reculé de 78 points à 430 points. L'activité a été jugée moribonde et lente dans les bassins atlantique et pacifique, mais les armateurs se rassurent en se disant que les prix pourraient avoir touché le fond.
De leur côté, les prix du transport de produits pétroliers sont restés stables, surtout à l'est du canal de Suez. Dans l'Atlantique, une baisse d'activité et un surplus de navires ont commencé à peser sur les cours. La maintenance dans les raffineries et la grève aux États-Unis ont contribué au ralentissement de l'activité et à la baisse du nombre de chargements. Le Baltic Clean Tanker Index (BCTI) a terminé à 643 points vendredi contre 678 points sept jours plus tôt. L'indice Baltic Dirty Tanker Index (BDTI) a repris 58 points, pour s’installer à 920 points. Le moral des armateurs reste bon même si les affréteurs tentent calmement de faire baisser les taux. Les réservations de pétroliers pour le stockage de brut ont également continué de soutenir les prix du transport de brut car moins de navires sont disponibles pour prendre des chargements.

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