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Fortunes diverses pour les alimentaires

La semaine dernière, malgré des fondamentaux de marché plutôt baissiers, le cours de la tonne de cacao est monté lundi à Londres à 1 800 livres sterling, son plus haut niveau depuis mi-septembre 2011, aidé notamment par des achats spéculatifs. Mais l’attention des opérateurs se tourne désormais vers le retour saisonnier de l'harmattan, un vent susceptible de provoquer de la sécheresse dans les régions productrices de cacao de l'Afrique de l'Ouest. Au cours de saisons précédentes, l'harmattan a provoqué une baisse de qualité et une chute des livraisons, durant le premier trimestre.
De leur côté, les cours du café ont connu des sorts contrastés, baissant à Londres après la forte progression enregistrée la semaine précédente, mais poursuivant légèrement leur hausse à New York. Pour le Robusta à Londres, le rebond inhabituel et marqué de ces dernières semaines était notamment lié à des retards de production au Vietnam. Mais avec une offre vietnamienne  abondante et des ventes de la part des investisseurs cherchant à bénéficier de la hausse des prix, le cours du Robusta risque de repartir en forte baisse. L'Arabica échangé à New York a, quant à lui, été soutenu par des craintes sur l'offre du Brésil. Non seulement les récoltes auraient subi des dégâts du fait de pluies abondantes dans certaines régions clés pour la production brésilienne, mais en plus de fortes pluies ont aussi interrompu la récolte en Colombie et au Mexique, respectivement cinquième et huitième producteurs dans le  monde.
Les prix du sucre se sont, pour leur part, stabilisés en fin de semaine dernière après être tombés mercredi à Londres à 432,10 dollars la tonne, au plus bas depuis début mai 2010, et à New York à 15,86 cents la livre, un record de faiblesse depuis début juillet 2010. L'abondance de l'offre et l’absence de demande supérieure à la normale semblent continuer d’inquiéter les opérateurs. En provenance de l'Inde, deuxième plus gros producteur mondial, et de la Thaïlande, cinquième producteur, l’offre progresse. Et à cela s'ajoute de bons niveaux d'offre au Brésil, plus gros producteur au monde, ce qui maintient une pression baissière sur les prix.

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