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Foie gras : la naissance officielle de l’interpro

C’est fait : à compter du lundi 2 avril, la filière foie gras aura officiellement, en France, sa structure interprofessionnelle. Présidé par le landais Jacques Castaings, siégeant au titre de la Confédération française de l’aviculture, et ayant pour vice-président le conserveur corrézien André Bizac, représentant la Chambre nationale syndicale des industries de la conserverie, le comité national interprofessionnel du foie gras (Cifog) entre, enfin, par la grande porte au sein des interprofessions françaises du secteur agricole et alimentaire.

« Il y a plusieurs années que nous travaillons dans cette perspective, explique Jacques Castaing. Mais le consensus interprofessionnel tardait à se manifester. Les graves problèmes qu’affronte depuis quelques temps notre filière ont précipité le mouvement. La volonté d’entrer officiellement dans le processus est désormais unanime. Les découpeurs, qui manifestaient au départ les réserves les plus vives, ont accepté de prendre en charge eux-mêmes la perception de l’essentiel des cotisations interprofessionnelles. » Car, pour parvenir aux objectifs qu’il s’est fixés en matière de promotion du produit, de développement de la politique contractuelle producteurs-découpeurs, le CIFOG aura naturellement besoin de ressources propres. Dans un premier temps, une contribution de 1 F par canard et de 1,50 F par oie commercialisés (à raison de 0,24 F à la charge des producteurs, 0,38 F à la charge du découpeur et 0,38 F également à la charge du conserveur) sera prélevée à cette fin, selon des modalités qui seront précisées ultérieurement.

Les producteurs transformant eux-mêmes leur production ou la commercialisant en direct près des consommateurs verseront, bien entendu, l’intégralité de la cotisation. Quant aux foies gras importés, ils seront taxés de la même manière, selon un barème faisant référence au poids. « Une de nos premières tâches, indique Jacques Castaing, sera de redéfinir en commun la matière première. A quel produit exactement, et en fonction de quelles normes précises, attribuer l’appellation foie gras » ?

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