Florette investit le nord de la France
Le cinquième site de production du groupe Florette (salades et légumes prêts à l’emploi) a été inauguré le 23 septembre dernier dans le Cambrésis. Un lieu choisi pour sa proximité d’axes de transport autoroutiers et sa localisation dans un espace d’activité en pleine zone rurale. « 70 millions de consommateurs sont dans un rayon de 300 km » indique Louis-Marie Le Coutour, directeur général du groupe.
Rutilante de modernité et de propreté, la nouvelle usine Florette représente un investissement de 18 millions d’euros pour une capacité de production de 6 000 tonnes de produits finis. Elle produira 2 500 tonnes en 2004, soit 40 000 sachets par jour et 5 000 tonnes dès 2005 grâce à des outils de production à la pointe de l’évolution technologique et ergonomique. L’espace de production est composé de cinq lignes de parage/lavage, dont trois sont robotisées, une manuelle, et la dernière dévolue aux jeunes pousses.
Expansion prévue vers l’Allemagne
Le dernier site des salades Florette a été inauguré en grande pompe. Le secrétaire d’état à l’agriculture et à l’alimentation, Nicolas Forissier, était présent pour l’évènement. Il a longuement félicité Agrial et sa filiale pour son innovation et surtout les 170 salariés embauchés. La plupart de ces salariés, hier demandeurs d’emploi, ont été formés dans l’atelier-relai de Gauzancourt. Grâce à cette nouvelle unité de fabrication, le leader européen des végétaux frais prêts à l’emploi compte dépasser les 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2004 soit trois fois plus que les ventes enregistrées en 1998.
La nouvelle usine permettra ainsi dès cette année une hausse de 12 % des ventes de Florette, une progression effectuée pour moitié dans le nord de la France et pour l’autre moitié à l’export. Ce débouché devrait rapidement se développer puisque, sur les pas de Bonduelle, Florette a l’ambition de s’agrandir encore et d’investir plus particulièrement l’Europe du Nord. Après le Nord de la France qui était réservé officieusement à son concurrent, l’Espagne et l’Angleterre, le directeur général du groupe dit vouloir s’implanter et servir l’Allemagne et le Benelux. Sur le rythme d’une usine nouvelle tous les trois ou quatre ans et tous les 1 000 kilomètres, Florette ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.