Flambée des céréales : une lettre ouverte de Doux
Le groupe volailler Doux (Châteaulin, Finistère) veut faire passer 15 % de hausse du prix des volailles à la distribution pour atténuer le renchérissement de 30 % du prix des céréales, mais « certaines enseignes leaders » s’y opposent, a fait savoir sa direction jeudi 14 octobre. Aussi Doux menace-t-il de réduire la rémunération des éleveurs, de diminuer les mises en place voire de procéder à des réductions de personnels sur ses sites de produits frais, a-t-il annoncé dans une lettre ouverte adressée, mercredi 13, aux ministres de l’Agriculture, de l’Industrie et du Commerce, et transmise à la presse le lendemain. Le numéro 1 de la volaille en Europe (1 million de tonnes, 1,309 milliard d’euros de CA, 10 300 salariés entre la France et le Brésil) en appelle à la défense de la filière avicole française. D’après l’AFP, Leclerc et Carrefour refusent d’accepter la hausse des tarifs.