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F&L: premier accord producteur-distributeur

Un accord privé a été signé entre le BRM et la Scafruits de Brignoles (Var) qui sert en fruits et légumes une partie des magasins Intermarché du Sud Est. Il consiste en un gel des marges du distributeur en cas de crise qui surviendrait entre le 31 juillet et le 14 août sur la poire Guyot, la tomate et le melon. L'objectif est de faire profiter aux consommateurs (avertis par voie de presse) de la baisse des prix payés aux producteurs. Cependant, explique Jean Marc Van Turenhoudt, responsable de la Scafruits et propriétaire d'un magasin, « je ne suis pas mandaté par Intermarché. (...) J'ai décidé de m'impliquer auprès de la production à titre personnel. Mais en tant que responsable de la base, j'ai informé les adhérents de Scafruits de ma démarche et les ai invités à faire de même. » Le risque est important de ne voir qu'un magasin à l'enseigne ITM (puisqu'ils sont tous indépendants) participer à cette initiative. Celle-ci incitera-t-elle les autres enseignes à s'intégrer dans la démarche ? « Cet accord est très satisfaisant, considère René Reynard vice président du BRM, mais nous ne nous en contenterons pas. Nous demandons la pleine application des accords Sarkozy signés les 17 juin, dans le cadre d'un accord national pour l'ensemble des enseignes de distribution y compris le hard discount et les grossistes. »

A Paris, les consultations se sont succédées tout au long de la semaine dernière. Mais le BRM et le syndicalisme méridional ne désarment pas. Leur objectif est de proposer des accords spécifiques à chacun des distributeurs. Ce principe d'accord privé est directement inspiré de l'accord signé entre le ministère de l'Agriculture espagnol et le groupe de distribution Eroski en novembre dernier. Il autorise la mise en place d'un coefficient multiplicateur sur les pommes de terre, tomates, melons, pastèques, poires, les viandes bovine, porcine et ovine lors de situation de crise constatée par les deux parties. Et si jusqu'à présent le principe du coefficient multiplicateur -revendiqué par les producteurs - n'a pas su convaincre, le ministère de l'Economie et des finances a chargé le président de la Cour de Cassation d'en vérifier la légitimité et surtout « l'euro compatibilité. » A suivre.

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