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F&L: le coefficient multiplicateur attendra, pas les promotions

Attendu par les organisations syndicales et les producteurs de fruits et légumes, le coefficient multiplicateur ne sera finalement pas mis en place, ni pour la poire ni pour la prune qui traversent une période difficile. Au terme d’une réunion mercredi soir, la cellule de crise de l’Onifhlor a décidé de ne pas recourir à ce système, applicable depuis la parution de son décret le 9 juillet dernier. Destiné à limiter les marges entre grossistes et distributeurs, et par la même occasion à relancer les ventes en obtenant un prix de vente plus attractif, le fameux coefficient trouve son utilité en cas de prix de vente élevés. Ce qui n’est pas d’actualité, les poires françaises butant sur un problème d’écoulement des volumes et non de prix. Le président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution a considéré la non-application du coefficient multiplicateur comme « une attitude de bon sens», quand dans le même temps le président de la section nationale poire se disait « déçu » de n’avoir eu aucune réponse concrète. Dans un communiqué, le ministère de l’Agriculture a annoncé hier une amplification des actions de promotion ce week-end autour de la poire, en notant la mobilisation des expéditeurs, grossistes et distributeurs pour la mise en avant de ce fruit. Reste à savoir si ces efforts seront récompensés pour la poire d’été française, plus chère que son homologue de l’hémisphère Sud qui inonde le marché. Le ministère a ajouté qu’un groupe de travail technique réunissant l’administration et l’ensemble de la filière « expertisera dans les prochains jours les modalités de mise en œuvre du coefficient multiplicateur». Dans une semaine « au plus tard », un bilan sera tiré sur l’état du marché pour la poire, ainsi que sur l’impact des mesures annoncées.

Rédaction Réussir

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