Fièvre catarrhale : un 5
cas dans les Deux-Sèvres
cas dans les Deux-Sèvres
Un bovin d'un élevage de Ferrière-en-Parthenay (Deux-Sèvres), abattu mardi, a été identifié comme porteur de la fièvre catarrhale du mouton, a annoncé le ministère de l'Agriculture hier. Cet animal, introduit en France le 22 août, provenait de Belgique. Il a été abattu pour empêcher toute diffusion de la maladie dans un département indemne. Il s'agit du cinquième cas dans l'Hexagone. Son dépistage est intervenu dans le cadre des contrôles des ruminants issus depuis le 1er juin des périmètres interdits belges, allemands et néerlandais. Les 430 bovins en contact avec l'animal depuis son introduction en France sont consignés. La découverte de ce nouveau cas ne modifie pas la définition des zones réglementées mises en place pour prévenir la diffusion de la maladie en France, précise le ministère pour qui « ce fait illustre la nécessité de rester vigilant sur les dérogations qui peuvent être accordées pour assouplir les restrictions aux mouvements animaux vers un territoire indemne de fièvre catarrhale du mouton». A ce propos, la DGAL vient de diffuser une note de service sur les possibilités de mouvements de ruminants dans le cadre d'échanges intracommunautaires. Parmi les possibilités offertes, sous certaines conditions (bonne santé, traitement insecticide), les veaux de 8 jours nés dans les périmètres « interdits » peuvent être déplacés vers des ateliers d'engraissement situés en zone de protection. Le transport devra être direct jusqu'au centre de rassemblement. Au niveau des ateliers d'engraissement, les bâtiments devront être désinsectisés et gardés fermés.