FCO : la catastrophe évitée en race Texel
L’élite Texel a échappé à la fièvre catarrhale ovine qui a attaqué le Nord-Est de la France, fief de la race ovine, d’après l’Upra. Dès l’arrivée de la maladie le 25 août, une partie des béliers reproducteurs avait été transférée dans le Limousin (alors indemne de FCO), une autre mise à l’abri de bâtiments et de filets. La région, en particulier dans les Ardennes, a connu une surmortalité des mâles en élevage de plein air entre fin août et début octobre. Les béliers qui ont survécu ont perdu leur fertilité ; ils ne l’avaient pas tout à fait récupérée à la fin novembre, d’après les contrôles effectués en élevages chez les sélectionneurs et les engraisseurs. Cependant, des agneaux qui étaient à l’abri des bergeries pour l’engraissement cet été ont pu suppléer au manque de béliers pour la reproduction d’octobre. La mortalité a été bien moindre que cet été et la reproduction semble avoir fonctionné, d’après les échographies. Les agnelages, dont le pic est prévu en mars, permettront de mesurer l’impact de la FCO sur les élevages de Texel. Bien qu’une certaine immunisation soit probable, l’Upra juge la vaccination absolument nécessaire ce printemps dans les zones de prévalence d’épidémie.
La race Texel, typique de l’élevage ovin en plein air, est très répandue dans le Nord-est où on l’utilise en race pure. Elle est en expansion dans le Centre et le Centre-Ouest. Elle donne dès 90 jours des agneaux lourds bien formés sans excès de gras et un rendement carcasse élevé.