«Faciliter les échanges en préservant les garanties sanitaire»
Dominique Bussereau est venu saluer, lundi, les travaux de l’OIE, en session générale cette semaine à Paris. L’Organisation mondiale de la Santé animale planche sur une actualisation de son référentiel des méthodes les plus efficaces pour lutter contre la propagation des maladies animales et des zoonoses. L’ESB, l’influenza aviaire, la fièvre catarrhale ovine et la tuberculose bovine sont à l’ordre du jour et, pour la première fois, le bien-être animal. «L’enjeu est de faciliter les échanges, sans remettre en cause les garanties sanitaires», a-t-il souligné. Par ailleurs, il a estimé que « les crises sanitaires mondiales récentes et les menaces potentielles du bioterrorisme, dont 80 % des outils sont des agents pathogènes issus des animaux, sont autant de raisons de diffuser l’influence de l’OIE». «Les pays développés, qui se sont débarrassés à grands frais des maladies épizootiques et des zoonoses, ont pleinement intérêt à combattre les derniers foyers de ces maladies, où qu’ils se trouvent», a-t-il ajouté.