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F & L : beaucoup d’agitation, peu de résultats

Depuis le 17 juin et la signature de l’accord sur les prix des PGC, le ministère de l’économie s’est presque transformé en gendarme des étals, une mission qui n’aura pas connu une grande réussite. Dans un communiqué en date du 24 août, le ministère rapporte que « cet accord ne pouvait à lui seul résoudre les difficultés structurelles inhérentes du marché des fruits et légumes, mais que l’esprit de coopération et de partenariat qui a conduit à sa signature a grandement facilité la gestion de la campagne 2004 ». Cette annonce plutôt flatteuse pour les services de M. Sarkozy ne suffit pas à cacher les problèmes rencontrés ainsi que son impact mineur. Seul Intermarché a tardivement signé des accords nationaux pour la distribution de fruits et légumes avec le Bassin Rhône Méditerranée. Ensuite, en préconisant le 13 août dernier, l’instauration de prix minimum pour la tomate, les pêches-nectarines et le melon, le ministre a finalement obtenu le contraire de l’effet escompté sur la tomate, en incitant les distributeurs à aller s’approvisionner à l’étranger, ou les prix sont plus compétitifs. Interpellé par la FNSEA pour la mise en place d’un coefficient multiplicateur pour encadrer les prix, le ministère a hier déclaré l’impossibilité d’une telle application pour des raisons de droit communautaire. Au final, l’initiative du 17 juin a très largement souffert du peu d’empressement à sa mise en œuvre. Quand à la Commission chargée d’étudier les difficultés d’ordre législatif, elle ne rendra ses conclusions que le 15 octobre… Dans ce climat plutôt morose, une bonne nouvelle a fini par tomber hier après midi. Après plusieurs semaines de discussions, les différents partenaires du secteur ont signé un accord interprofessionnel autorisant la publicité sur les prix des fruits et légumes hors des lieux de vente. Il était temps.

Rédaction Réussir

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