Export : que propose le gouvernement ?
Près de 80 % des PME agroalimentaires françaises ne sont pas encore engagées à l’export, selon l’Ania. Si sa balance commerciale en produits alimentaires reste excédentaire, la France a perdu du terrain sur ses principaux marchés, tenaient à rappeler Nicole Bricq et Guillaume Garot lors de la présentation au Sial de leur plan export. Déclinées en sept points-clés, les mesures annoncées par le gouvernement portent notamment sur la mobilisation des services de l’État pour obtenir la levée des barrières sanitaires et sur la simplification des procédures administratives et réglementaires. Les régions seront fortement mises à contribution. Un comité de pilotage national doit prochainement être mis en place afin de suivre les démarches engagées en direction de l’Asie, première zone visée par les ambitions gouvernementales. « Ces actions très attendues par les entreprises, et demandées par l’Ania depuis plusieurs années, permettront un meilleur accompagnement de leurs démarches et un soutien indispensable dans l’élaboration de leur stratégie », se félicitait l’Ania quelques jours après ces annonces. Une semaine plus tôt, le 17 octobre, la commission des finances du Sénat avait tiré un bilan critique du dispositif public de soutien aux exportations agroalimentaires. « Les difficultés rencontrées sont un révélateur des atouts et des faiblesses tant de l’offre française que de son dispositif d’appui », avaient alors noté les membres de la commission.