Examen de rentrée pour l’Onic
Mercredi, le Comité permanent de l’ONIC fait sa rentrée après deux mois d’interruption et une fin de moisson de blé tendre difficile dans le Nord du pays. Cela devrait inciter l’Office à revoir en baisse ses dernières estimations formulées en juillet. L’éventuelle révision en baisse serait la conséquence des rendements parfois décevants de cette fin de récolte. La prévision du SCEES passerait pour sa part sous la barre de 35 miot, soit toujours un recul de l’ordre de -7% par rapport à l’an dernier, mais quand même une belle récolte supérieure de +2,5 à +3 % à la moyenne quinquennale. Les prévisions du SCEES au 1er août portaient sur 35,3 millions de tonnes ; celles de l’ONIC, établies un mois plus tard, devraient se situer aussi autour de 35,3 miot. L’Office reverrait par ailleurs en baisse ses prévisions d’exportations pays tiers à 6,5 miot, mais remonterait de 300 000 tonnes ses perspectives de ventes à l’UE par rapport à la précédente campagne, et surtout de 700 000 t celles des utilisations par les FAB, séduits par les prix très compétitifs des blés fourragers abondants. Car ce n’est pas le volume de la production qui posera problème, mais sa très grande hétérogénéité engendrant une profusion de blé fourrager. Si les avis des prévisionnistes semblent concorder sur la diminution de la récolte de blé tendre, en revanche ils divergent sur le maïs. L’AGPM annonce 12,7 miot, alors que le SCEES et l’ONIC maintiendraient une prévision comprise entre 13,2 et 13,3 millions de tonnes.