Evolution des prix en montagnes russes
Les fondamentaux n’ont pas changé mais la volatilité s’est amplifiée sur le marché à terme européen, Euronext affichant hier, en clôture, une baisse de 4,25 € du contrat blé, échéance septembre après la forte hausse de la fin de semaine dernière.
La désastreuse récolte céréalière à paille française et quelques autres médiocres rendements européens constituent l’essentiel de l’analyse d’un marché physique qui fait preuve de plus de retenue et se retranche derrière l’attente d’informations plus précises sur la situation des récoltes, en volume et en qualité, avant de s’engager.
A titre indicatif, la moisson de blé tendre dans notre ferme test, au Sud d’Etampes (91) se solde par un rendement, selon les parcelles, de 48/50 qx/ha contre 80 qx/ha dernier. Le rendement des orges d’hiver tombe de 80 à 64 qx/ha et les pois de printemps, chutent de 38 à 18 qx/ha.
La part spéculative ou technique dans la grande fluctuation des marchés à terme, est moins ressentie sur les marchés physiques. Le maïs fait preuve d’une relative stabilité et le colza a évolué dans une fourchette de prix étroite. Le colza n’a pas réagi à la baisse du soja à Chicago.