La filière viande du groupe coopératif breton Eureden (3,872 milliards d’euros de CA) représente seulement 7,3 % de ses ventes. Mais c’est un marqueur fort de son activité. Parmi ses 18 500 adhérents figurent bon nombre d’éleveurs qui produisent du lait, de la viande bovine, du porc, de la volaille de chair et des œufs. Pour son industrie de la viande -deux outils : Aubret pour la fabrication de lardons (principalement pour les MDD) et Bazin dans les produits de salaisons, saucisserie et viandes cuites (284 millions d’euros de CA avec 900 collaborateurs équivalent temps plein, un peu plus de 58 000 tonnes de produits vendus)-, Eureden prévoit du développement à moyen terme.
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Croissance externe dans la salaison
Le groupe coopératif évoque des projets de croissance externe « d’entreprises de salaison à fort potentiel de création de valeur ». Dès à présent, Eureden dit vouloir développer les marques Philippe Wagner et Bazin dans les rayons traditionnel et libre-service en GMS. Eureden a également dans les cartons un investissement structurant de 15 millions d’euros. Investissement qui pourrait voir le jour « en 2025 ou 2026 », glisse le directeur général d’Eureden, Alain Perrin. Néanmoins, les deux sociétés ont souffert l’an passé de l’envolée des prix du porc et des inflations qui ont dégradé fortement les comptes. Ce qui n’a pas empêché Eureden de réaliser des travaux de modernisation et d’automatisation chez Aubret pour optimiser la valeur, et de lancer chez Bazin 97 nouveaux produits.
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