Étiquetage : les poissonneries de détail restent réticentes
La DGCCRF constate une amélioration globale de l’application de la réglementation relative à l’information du consommateur sur les zones de capture ou d’élevage et sur le mode de production chez tous les opérateurs en 2004 par rapport à 2003, indique une récente synthèse des contrôles effectués l’an passé. Toutefois les poissonneries sur les marchés restent la catégorie la plus réticente à l’appliquer. Les produits les moins bien étiquetés sont les coquillages et crustacés. Au cours de l’année 2004, 156 procès-verbaux ont été dressés sur 1 653 contrôles (soit 9,4 %). Sur 692 contrôles en poissonneries de détail, et notamment les poissonneries non sédentaires, 90 procès-verbaux ont été dressés (13 %). En GMS, sur 806 contrôles, 56 procès-verbaux ont été dressés (7 %). Comme pour les poissonneries de détail, l’information le mode de production et la dénomination est mieux respectée que celle sur la zone de capture ou d’élevage, note la DGCCRF. Le respect de la réglementation chez les grossistes est globalement satisfaisant (109 contrôles, 10 procès-verbaux). Et les mareyeurs, les criées, les pisciculteurs et les fumeurs de saumon appliquent bien ces dispositions. Parmi les procès-verbaux, certains ont été dressés pour l’utilisation d’origines trompeuses (ex : bar élevé en France pour du bar élevé en Turquie, etc.), des modes de production trompeurs (ex : saumon sauvage pour de l’élevage, etc.). La DGCCRF note également des dénominations valorisantes utilisées abusivement comme la perche pour la perche du Nil. Par ailleurs, des procès-verbaux ont été dressés pour des infractions aux règles d’hygiène.