Equarrissage : « pas d’ouverture sans transparence sur les prix »
« La condition de base pour qu’on entre dans la discussion (sur le financement du service public de l’équarrissage, Ndlr), c’est qu’il y ait une transparence sur les prix et les coûts de l’équarrissage », a assuré mercredi Pierre Chevalier, le président de la Fédération nationale bovine (FNB) lors de la présentation de l’assemblée générale du syndicat (LM d’hier). Le syndicat, qui se refuse pour l’instant à toute participation financière de la part des éleveurs bovins, n’a pour autant pas fermé la porte à cette possibilité. « Les éleveurs ne sont pas indifférents à l’avenir de leurs déchets,», a reconnu Denis Sibille, le secrétaire général de la FNB, qui s’est également montré solidaire de ses partenaires de l’aval de la filière.
« L’interprofession s’est fixée comme objectif de faire disparaître la taxe d’abattage », a indiqué Denis Sibille, qui est également président d’interbev. « Il faut envisager peut-être une participation des communes, du département ou des régions », a-t-il dit. De son côté, la FNICGV (abatteurs), qui a introduit un recours en Conseil d’Etat contre la taxe d’abattage attend avec impatience la publication du rapport de la mission interministérielle sur l’équarrissage, attendue dans les prochains jours. Celle-ci devait notamment réfléchir au financement du SPE, épinglé par la Cour des comptes en 2006. « Le gouvernement s’est engagé (..) à réexaminer, au terme d’un an de fonctionnement, en 2007, le taux de la taxe d’abattage et le niveau de la participation directe des éleveurs », avait indiqué Dominique Bussereau en novembre dernier.